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2 mai 2023

***Lors d’une Assemblée générale extraordinaire en personne tenue simultanément à Rimouski, à Lévis et à Baie-Comeau mardi le 2 mai, les personnes chargées de cours de l’UQAR ont entériné à 90 % l’entente de principe* survenue avec l’UQAR au début d’avril.
La mobilisation des derniers mois a permis d’aller chercher des gains substantiels qui vont améliorer les conditions de travail des membres du SCCCUQAR; notamment au plan de la sécurité d’emploi, de l’appréciation de l’enseignement, de la liberté académique, des programmes de perfectionnement et du salaire.
Bravo à toutes et à tous!
*Les détails de l’entente sont ici:     Entente de principe


1er juin 2023

Documents de l’assemblée générale du 1er juin 2023.

AGA du 1er juin 2023 – Avis de convocation et ordre du jour (modifié)

AGA du 1er juin 2023 – Avis de motion pour la modification ultérieure des statuts et règlements_

AG – PV de la réunion d’information du 30-03-2023 

AG – PV de la réunion extraordinaire du 02-05-2023 

AG – PV de la réunion spéciale du 16-02-2023 

AGA – PV de la réunion du 14 juin 2022 

AGA du 1er juin 2023 – Répartition des libérations syndicales (2022-2023)


21 février 2023

«Bro, what the fuck, mon chien explique mieux»: des chargés de cours insultés gratuitement par des étudiants

Des étudiants transmettent des commentaires déplacés lors des évaluations de l’enseignement à l’UQAR

Photo Stevens LeBlanc
Michèle Tessier-Baillargeon est vice-présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski.

Daphnée Dion-Viens

Des chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) reçoivent des insultes et des propos déplacés, voire parfois haineux, de la part d’étudiants et demandent à la direction de remédier à la situation.

«Bro what the fuck, mon chien explique mieux.» «Psychopathe, malade physique et mentale [sic], il doit retourner à son pays, sale race.»

Ces commentaires pour le moins dérangeants (voir plus bas) ont été rédigés par des étudiants, de façon anonyme, dans le cadre du processus d’évaluation de l’enseignement.

Ils sont transmis aux chargés de cours de façon intégrale à la fin de la session.

«C’est particulièrement désagréable et, surtout, pas constructif du tout. On voit qu’il n’y a pas de volonté d’améliorer l’enseignement, il y a juste une volonté de se vider le cœur», lance Michèle Tessier-Baillargeon, vice-présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAR.

Le fait que les étudiants puissent transmettre des commentaires de façon anonyme fait partie du problème, qui s’est accentué au fil des ans, ajoute-t-elle.

«Il y a quand même un glissement qui s’est produit, ce n’est pas quelque chose qu’on se serait autorisé dans le passé. Les étudiants sont devant leur écran, mais ils ne sont pas sur les réseaux sociaux, ils répondent à une évaluation dans un contexte universitaire», souligne-t-elle.

Impact «majeur»

Pour certains chargés de cours, l’impact est «majeur», ajoute Mme Tessier-Baillargeon.

Des collègues ont même refusé de redonner un cours après avoir reçu de tels commentaires. «Refuser un contrat parce qu’on a peur d’avoir des commentaires dérangeants, c’est la définition d’un milieu de travail malsain», dit-elle.

Des solutions

Il existe toutefois des solutions pour remédier à la situation et ces mesures sont déjà en place dans d’autres universités, indique Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN).

À l’Université Laval, les étudiants évaluent la qualité de l’enseignement de façon quantitative, par des échelles d’appréciation, et ceux qui veulent transmettre des commentaires doivent le faire à visage découvert, après la remise des notes.

À l’Université du Québec à Chicoutimi, les commentaires sont d’abord filtrés avant d’être transmis aux chargés de cours, ce qui permet de retirer les propos offensants ou inappropriés.

Or en l’absence de balises, «tous les ingrédients sont réunis pour faire place à des commentaires injurieux », affirme Mme Gauthier, qui estime que la direction a la responsabilité de protéger « l’intégrité psychologique» de ses chargés de cours.

À l’UQAR, la mise en place de tels mécanismes fait partie des demandes syndicales dans le cadre des négociations qui se déroulent présentement, mais la direction y oppose une «fin de non-recevoir incompréhensible», affirme Mme Tessier-Baillargeon, qui tient à préciser que les chargés de cours ne s’opposent pas à l’évaluation de l’enseignement, mais plutôt à la manière dont les commentaires sont transmis.

Invitée à réagir, la direction de l’UQAR a de son côté refusé de commenter la situation «pour ne pas nuire aux discussions en cours» à la table de négociation.

EXEMPLES DE COMMENTAIRES REÇUS

  • «Le prof a un niveau mental d’un élève de troisième année. Il est perdu dans ses vêtements.»
  • «Psychopathe, malade physique et mentale [sic], il doit retourner à son pays, sale race.»
  • «Elle ne s’est [sic] pas se coiffer. Donnez-lui de l’argent pour qu’elle change de couleur de vêtements.»
  • «Incompétent, trou de cul.»
  • «Bro what the fuck, mon chien explique mieux.»

Source : commentaires anonymes d’étudiants reçus par des chargés de cours dans le cadre du processus d’évaluation de leur enseignement, compilés par le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski.

SOURCE : https://www.qub.ca/article/universite-du-quebec-a-rimouski-des-insultes-contre-les-charges-de-cours-1094374829?fbclid=IwAR15jEouTITggSSY0EgJmfGuWFZEk10qXJApOUJ7hOaz3fer77lD2qnV6rc

DOSSIER DE PRESSE :

https://www.qub.ca/article/universite-du-quebec-a-rimouski-des-insultes-contre-les-charges-de-cours-1094374829?fbclid=IwAR15jEouTITggSSY0EgJmfGuWFZEk10qXJApOUJ7hOaz3fer77lD2qnV6rc

https://www.tvanouvelles.ca/2023/02/22/des-commentaires-haineux-de-la-part-detudiants-de-luqar

https://www.tvanouvelles.ca/emissions/le-tva-nouvelles

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1958251/charges-cours-uqar-levis-rimouski-propos-haineux-etudiants-fneeq-nego

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/info-reveil/episodes/689627/rattrapage-du-jeudi-23-fevrier-2023

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/premiere-heure/episodes/689624/rattrapage-du-jeudi-23-fevrier-2023


22 septembre 2022

Une dizaine de membres du Syndicat des chargés et chargées de cours de l’UQAR (SCCCUQAR–CSN) ainsi que d’autres syndicats représentant des chargés de cours d’autres universités québécoises ont manifesté devant le campus de Lévis de l’Université du Québec à Rimouski, le 22 septembre en matinée.

Le SCCCUQAR–CSN a utilisé ce coup d’éclat pour dénoncer la lenteur des négociations avec la partie patronale et le manque de considération de cette dernière pour les demandes des chargés de cours. À l’UQAR, ces derniers, qui sont environ 600, sont sans convention collective depuis le 31 mai 2021.

«On négocie depuis plus d’un an et ça avance très lentement. On n’a même pas d’offre salariale sur la table. On aimerait bien signer une nouvelle convention, mais il faudrait que la partie patronale nous présente ses offres. On a proposé une trentaine de dates de négociation possibles d’ici la fin décembre et ils nous ont seulement offert six dates. Nos demandes les plus importantes portent sur le salaire, la formation à distance, la retraite et les cours en tutorat. Nos revendications ne sont pas satisfaites et la partie patronale n’en parle pas ou très peu», a déploré Hélène Montreuil, la présidente de la SCCCUQAR–CSN.

Lors de la manifestation, plusieurs représentants d’autres syndicats représentant des chargés de cours d’autres universités québécoises, regroupés au sein de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) étaient présents pour donner leur appui.

La négociation des chargés de cours à l’UQAR est coordonnée avec celles qui se déroulent dans d’autres universités québécoises, comme l’ensemble des chargés de cours membres de la FNEEQ-CSN partagent les «mêmes préoccupations».

«Les directions d’universités doivent faire de la reconnaissance des personnes chargées de cours leur priorité. Je me désole que la déconsidération à l’égard de ces personnes clés dans les murs de nos universités soit à l’image du peu d’importance accordée à l’enseignement supérieur en général dans la présente campagne électorale. Pour l’avenir du Québec, les politiciens devraient peut-être commencer par donner l’exemple», a conclu Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ–CSN.

Christine Gauthier, FNEEQ-CSN

Source : https://www.journaldelevis.com/1120/Soci%C3%A9t%C3%A9_.html?id=104351&fbclid=IwAR2y1v1QYgrtbxHz8D9NhFh6ZcGVzkLDQo-FraaTYCXLGE2t_p8lh6VllWs

 

**********DATES À INSCRIRE À VOTRE AGENDA**********

Journée internationale des femmes 8 mars
Journée internationale de la francophonie 20 mars
Journée pour l’élimination de la discrimination raciale 21 mars
Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail 28 avril
Journée internationale des travailleuses et des travailleurs 1er mai
Journée internationale de lutte contre l’homophobie et transphobie 17 mai
Journée de la militance CSN – anniversaire de la fondation de la CTCC 24 septembre
Journée mondiale des enseignantes et des enseignants 5 octobre
Journée internationale pour le travail décent 7 octobre
Semaine nationale de santé et sécurité au travail 16 au 22 octobre
Journée nationale des chargées et des chargés de cours des universités 22 novembre
Journée de l’entraide 2 février