Historique et photos d’archives

Vous retrouverez ici des photos d’archives de notre syndicat. Si vous en possédez d’autres, il nous fera plaisir de les inclure dans cette page.

 

À l’automne 1981, les personnes chargées de cours de l’UQAR attendaient avec une impatience grandissante l’accréditation de leur syndicat. Quelques unes sont réunies près de l’entrée de l’atrium, accompagnées de membres du Syndicat des professeurs et du Syndicat du personnel de soutien de l’UQAR. On reconnaît ici parmi les personnes chargées de cours, Jean-François Tremblay, Jean-Pierre Boyer, Diane Dufour, Geneviève Kula, Normande Babin, Estelle Forest, Huguette Lepage, Pauline Caouette et Julienne DeChamplain. Et parmi les professeur(e)s, on reconnaît Louise Forest, Benoît Beaucage et Lucie Gauvin. Qui sont les autres? Si vous vous reconnaissez ou si vous reconnaissez quelqu’un, n’hésitez surtout pas à nous contacter.

La convention collective des chargées et chargés de cours était venue à échéance le 28 février 1986. Un an plus tard, les négociations n’ayant toujours pas porté fruit, les membres du SCCCUQAR ont organisé une marche funèbre dans les corridors de l’UQAR, pour souligner ce triste anniversaire. Le parcours se terminait par une visite au bureau du recteur. Marie Bélisle, Cécile Bérubé, Carrole Lebel, Jean-François Tremblay et plusieurs autres pleurent sur le sort de leur convention si chère à leur coeur…

En mars 1987, les chargées et chargés de cours de l’UQAR ont entrepris une grève générale afin de faire débloquer les négociations, principalement sur la question de l’attribution. Ils et elles ont érigé devant les deux entrées de l’Université des lignes de piquetage interdisant l’accès à l’établissement.

Magnanimes, ils et elles ont tout de même offert aux membres du conseil d’administration de l’UQAR qui devaient se réunir ce jour là, un « local » de réunion vaste et parfaitement aéré… Mais peut-être la direction de l’UQAR a-t-elle préféré, ce jour là, faire l’école buissonnière.

Soldats vous avez dit??? Laissez nous en douter. Pourquoi ne pas transformer une situation difficile en situation agréable lorsque dame nature est du bord des chargés de cours? On peut reconnaître Chantale Desrosiers, Solange Côté, Pierre Collin, Cécile Bérubé, Ginette Pelletier et Louise Bérubé. À l’extrême droite, on peut reconnaître Monique Lepage du Syndicat des profs du CEGEP de Rimouski qui nous a apporté un appui. Cécile, notre présidente de l’époque, croyant peut-être à l’impasse dans les négociations, a cru bon se recycler et ce n’est pas Ginette qui a l’air de se plaindre…

Carrole « Jojo » Lebel serait-elle entrain de lire l’avenir des chargés de cours dans ses cartes? Si tel est le cas, l’avenir semble plus agréable que le passé à voir son sourire et celui de Solange.